Il est né sans connaître son père. Son père est mort avant sa naissance. Élevé par son oncle dans un petit quartier du Delta State, Mitchell Elegbe aurait pu accepter la fatalité… mais il a choisi la résilience.
Enfant, il apprenait vite que personne ne viendrait le sauver. À l’école, il vendait des chemises et enregistrait des cassettes audio pour survivre. Une graine d’entrepreneur déjà plantée.
Plus tard, il étudia l’ingénierie électrique à l’Université de Benin. Sa carrière démarre en Écosse chez Schlumberger, puis au Nigeria chez Telnet.
C’est là qu’il a une idée folle : créer un système de paiement électronique pour un pays encore dominé par le cash.
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On lui a dit “Impossible”. Les investisseurs ont refusé. Les banques n’y croyaient pas. Mais Mitchell n’a pas lâché.
En 2002, il lance Interswitch. 20 ans plus tard, l’entreprise vaut des milliards, sert des millions d’Africains, possède plus de 11 000 distributeurs automatiques et a révolutionné les paiements, des innovations comme Quickteller et Verve Card sur tout le continent.
Aujourd’hui, Mitchell Elegbe est à la tête d’une fortune estimée à 320 millions de dollars. Il a reçu les plus grands prix de l’entrepreneuriat africain, de Forbes à Ernst & Young.
Pourtant, il reste humble.
Marié depuis 26 ans à son amour de jeunesse, père de 4 enfants, il continue de prêcher les valeurs qui l’ont porté : persévérance, innovation, et foi en soi.
Son message est simple : “Ne laisse personne te dire que ton idée est trop grande. Si tu crois en elle, porte-la jusqu’au bout. Le monde finira par suivre.”
Son mantra : “Tes origines ne définissent pas ta destination. Ta vision, oui.”
De Benin City aux sommets de la fintech africaine, Mitchell Elegbe prouve qu’avec de la vision et du courage, on peut transformer sa vie… et celle de tout un continent.
